Pour notre petite escapade de trois jours, nous cherchons à minimiser notre empreinte écologique. Nous laissons donc la voiture à la gare de Maintenon et prenons le
train pour Illiers-Combray via Chartres. Nous arrivons à destination à 10h21 - à l'heure! Le reste se fera à pied.
Nous déposons un sac à dos à l'hôtel "Les Aubepines" où nous avons réservé une chambre pour ce soir. Le premier jour va être "cool". Au programme: la visite de la maison de Tante Léonie-Musée Marcel Proust, pique-nique dans le pré catelan et un circuit de 13 km qui nous mène à la source du Loir.
11 heures: visite guidée de la maison de Tante Léonie. Très intéressante, nous la recommandons. Cela donne envie de (re)lire Proust.
Site web: http://marcelproust.pagesperso-orange.fr/maison_tante_leonie.htm
Horaires des visites et tarifs
Du 16 janvier au 30 juin, et du 1er septembre au 14 décembre : 14h30 et 16h.
Du 1er juillet au 31 août, visite supplémentaire à 11h.
Ouvert tous les jours sauf le lundi.
Fermé le 1er mai, les 1er et 11 novembre, et du 15 décembre au 15 janvier.
Il y a beaucoup de choses à voir à Illiers-Combray. Pour ceux qui viennent pour la première fois, nous conseillons le circuit "A la recherche de Marcel Proust" (3 km). Ce circuit ainsi que quatre autres sont à télécharger sur le site http://www.123randonnee.fr.
A propos du Manoir Mirougrain, Marcel Proust écrivit : « J’allais au manoir de Mirougrain. Il était mystérieux,
étrange avec ses pierres provenant de dolmens. Cette demeure m’attirait, elle ressemblait à une maison spectrale, de nombreuses légendes étaient racontées à son sujet. » L'atmosphère n'a pas
changé depuis...
Il fait chaud aujourd'hui. Nous quittons Illiers-Combray par la D149 en direction de Tansonville avec son château qui est peut-être le château de Charles Swann dans "A la recherche du temps perdu" de Marcel Proust.
Après Tansonville, nous entrons dans le paysage typique de la Beauce: des champs de blé, d'orge, de colza... à perte de vue, tous dans la même couleur.
Notre conseil: Faites ce tronçon soit à vélo soit plus tôt dans l'année quand le colza est en fleurs.
Ici, les villages sont rares. On trouve plutôt des fermes isolées ou des tout petits hameaux. Quelques impressions:
Un peu d'ombre... Nous traversons la Foussarde, un autre affluant, sur une passerelle à la gué de Virolet. Ensuite, nous traversons un pré avant de regagner nos champs... un peu plus variés cette fois-ci:
Pour la pause midi nous arrivons à Saumeray après avoir traversé le Loir. Pour pique-niquer, nous nous installons derrière l'église, à côté d'un polissoir datant de 4000 à 2000 avant J.-C.
Ici, le chemin de Saint Jacques de Compostelle venant de Chartres rejoint le GR 35. Quatre jeunes pèlerins arrivent en même temps que nous que nous allons croiser plusieurs fois jusqu'à Chateaudun.
A la sortie du village, un lavoir.
La suite du programme: Nous continuons par La Ronce et Allyes et la Vieuville vers Bonneval. Du loin, nous apercevons le Donjon d'Alluyes qui date du XII. siècle. L'église est entouré d'un échafaudage impressionnant.
Rares sont les moments où nous voyons le Loir... Quelques images:
Nous entrons dans la vieille ville de Bonneval vers la porte Saint-Roch. Après avoir pris un verre sur la place de l'église nous continuons vers le hameau de Guibert où nous avons réservé une chambre, car nous n'avons pas trouvé d'hébergement directement à Bonneval.
Ce n'est pas la première fois que nous venons à Bonneval. Une façon originale pour découvrir le patrimoine de "la Petite Venise de Beauce" est une promenade en bateau électrique.
Départ à la Capitainerie de Bonneval
Route du Tour de France
Pour en savoir plus: cliquez ici
Ci-après quelques photos prises lors d'une autre visite de la ville:
Nous nous installons à la Hostellerie de Bois Guibert, un hébergement assez noble où on est surpris de nous voir arriver à pied...
Sur la terrasse de notre chambre, nous savourons notre plateau repas (le restaurant est fermé) et discutons toute la soirée avec nos voisins, un couple anglais qui depuis de nombreuses années fait halte ici.
Nous partons vers 9 heures. Il fait encore plus chaud qu'hier. Nous retrouvons notre chemin un peu avant Vouvray (vue sur Bonneval) et longeons le Loir jusqu'à Jupeau. D'ici, le Loir fait un longue méandre vers Saint-Maur-sur-le Loir que nous ne suivons pas. Nous passons par Le Rouvre pour trouver "notre" rivière un peu plus tard. Nous le remontons jusqu'à la ferme et le château de Mémillon (pour en savoir plus cliquez ici).
Ensuite, nous traversons le Bois de Moléans où nous trouvons de l'ombre mais aussi beaucoup de moustiques. La vitesse de marche augmente sensiblement et nous sommes
contents de quitter la forêt au château de Moléans. Un peu plus loin, nous pique-niquons avant de descendre dans la Vallée de la Conie. Là aussi, des armées de moustiques (N'oubliez donc pas
votre anti-moustique si vous vous baladez dans ce coin pendant l'été). A la moulin d'Ecoublanc, nous retrouvons le Loir que nous traversons à Marboué. Cette commune avec ces moulins et
espaces verts vaudrait une visite plus longue (site officiel)
Après une petite pause à Marboué, nous attaquons les dernières kilomètres jusqu'à Châteaudun, la plupart du temps le long la rive droite du Loir, toujours en compagnie des moustiques... Au moulin à Tan, nous quittons le GR pour nous rendre à la gare de Châteaudun.
La place de la gare de Châteaudun va nous rester en mémoire car le retour était assez compliqué. Le dimanche, il ne circule aucun train entre Châteaudun et Chartres. Nous avions demandé auparavant à la gare de Chartres si les temps de départ des cars indiqués sur l'horaire était fiable et on nous a répondu que oui. On nous a vendu des billet pour Maintenon via Chartres mais le car n'est pas arrivé. Nous n'étions pas les seuls passagers. La dame au guichet nous a seulement dit que ce n'était pas elle qui gère les cars Transbeauce... Nous avions eu de la chance: deux femmes qui devait absolument se rendre à Chartres nous ont proposé de nous emmener.
A Chartres la prochaine surprise nous attendait: Le prochain train pour Maintenon était annoncé avec 25 minutes de retard. Mais ça peut arriver n'importe où et n'importe quand.
En ce qui concerne le car, c'est plus embêtant. Mieux vaut donc d'éviter les dimanches pour le transport. Nous ne désespérons pas et pensons toujours qu'un tourisme
doux est possible - même en Eure et Loir.