Décembre 2017:
La Gomera
La Gomera n'a pas de aéroport international. Nous prenons l'avion pour Tenerife Sud, et ensuite, le ferry à Los Christianos. Nous ratons le ferry
pour San Sebastián de la Gomera initialement prévu. Nous apprenons qu'il y a un bateau à 20 h qui va directement au Valle Gran Rey où nous
avons réservé notre hôtel. C'est pratique car cela nous épargne une heure et demie de trajet en bus.
En attendant, nous dégustons quelques tapas sur la promenade de Los Christianos
Nous marchons à pied du port jusqu'à l'hôtel Gran Rey (environ 2 km) qui est idéal comme point de départ pour nos randonnées. Comme nous arrivons tard, on
nous a préparé un repas froid. Ensuite, nous allons au bar pour enfin fêter l'anniversaire de Winfried. Quel chance, ce soir, il y a un orchestre qui joue de la musique typique des
Canaries.
10 décembre: El Guro - Barranco de Arrure - El salto de Agua
Au réveil. Voici la vue de notre balcon sur La Calera. C'est là où se trouve le gare routière. Mais pas besoin d'y aller. Avant de quitter la vallée, les bus font le tour par La Playa et La Puntilla, et nous avons un arrêt directement en face de l'hôtel.
Nous prenons un bon petit déjeuner sur la terrasse, achetons un pique-nique dans un petit magasin à La Playa et partons pour notre première randonnée.
L'hôtel a d'ailleurs son propre potager et verger, et utilise dans son restaurant un maximum de fruits et légumes de sa propre production.
Tous les matins, nous prenons le petit déjeuner sur la terrasse, s'il n'y a pas trop de vent.
En face une statue d' Hautacuperche, un des plus célèbres rebelles de La Gomera, protagoniste de la Rebelión de los Gomeros de 1488.
De La Puntilla à El Guro
Nous réalisons vite une particularité de la Gomera: Il y a beaucoup plus de palmiers que sur les autres iles Canaries. Il s'agît du Dattier des Canaries
(Phoenix canariensis) dont la population à la Gomera est estimée à plus de 100 000 exemplaires.
Ermita de los Reyes
Barranco de Arrure
El Guro - village d'artistes
11 décembre: Chipude - Garayonay - El Cercado - La Puntilla
Aujourd'hui, nous nous laissons moins de temps pour le petit déjeuner car le bus part à 8 heures. En fait, il y a deux bus qui arrivent en même temps et les passagers sont instruits de monter dans l'un ou l'autre selon leur destination. Un bon principe car ainsi seulement un d'eux doit faire le long trajet jusqu'à San Sebastian. Nous allons jusqu'à Chipude, d'où nous montons au sommet le plus haut de l'île, le Garajonay. A la fin de la promenade prévue nous avons envie de marcher plus. Nous suivons un chemin jusqu'au village de El Cercado et au lieu d'attendre le bus, nous décidons de descendre à pied.
De Chipude jusqu'au sommet du Garajonay
Chipude est situé sur une altitude d'un peu plus de mille mètres. Il fait assez frais. Nous traversons une jolie vallée pour atteindre le hameau Los Mantiales.
Aujourd'hui nous traversons plusieurs régions qui rappellent encore l'incendie de la forêt de 2012. Plus nous montons, plus les nuages seront denses.Et malheureusement, du sommet, on ne voit rien. Malgré les nuages, nous cherchons une place pour
pique-niquer.
Du Garajonay au village de la potérie El Cercado
Nous avons une première impression de la laurysylve (forêt de laurier)
mais les arbres ont presque toutes brûlées. Une des plantes les plus repandu est le laiteron (Sonchus), malheureusement pas en fleurs en ce
moment.
La descente d' El Cercado à La Puntilla
Nous décidons de tester la condition de nos genoux et de descendre jusqu'à l'hôtel (dénivelé environ 1000 mètres). La première partie est très agréable. Nous descendons le joli Barranco de la Matanza. Ici, le sentier n'est pas très raide. Cependant, la deuxième partie est beaucoup plus raide. Nous apercevons le Mirador de César Manrique en face.
12 décembre: Par le plateau "Riscos de la Mérica" à Arure
Ce matin, il fait beau, mais il y a beaucoup de vent. Après la longue descente hier, nous choisissons une balade avec beaucoup de montée (environ 850 m) mais peu de descente. Notre chemin part à La Calera, donc pas besoin de bus le matin.
Cette photo a été prise à côté de notre hôtel. Pour arriver au plateau, il faut monter cette montagne. D'ici, on ne peu pas imaginer qu'il y a un chemin ...
Les dernière kilomètres sont assez durs car il y a beaucoup de vent et de temps en temps il pleut. Arrivé à Arure, nous nous sauvons dans un garage pour attendre que la pluie cesse avant de mettre le cap sur le bar El Jape pour y attendre le bus qui devrait passer 1h30 plus tard. Miraculeusement, un taxi arrive et nous pouvons descendre tout de suite. Ainsi nous avons le temps pour visiter la nouvelle église de La Caleda et de faire une promenade jusqu'au port et nous revoyons l'arbre sur la montagne où nous avons pique-niqué quelques heures auparavant.
13 décembre: De Vallehermoso à Las Hayas
Aujourd'hui, nous prenons le bus jusqu'à l'arrêt "apartacaminos" où nous voulons prendre un autre bus pour Vallehermoso. Et à notre grande surprise, il nous attends déjà au carrefour. Vallehermoso est une jolie ville au nord-ouest de l'île où est fabrique le fameux "miel de palma". La randonnée nous mène d'abord à un grand réservoir, l'Embalse la Encantadora, et ensuite nous entrons dans le Parc National pour traverser le Laurisylve magique qui dans cette partie a été épargnée du feu. Aujourd'hui, nous avons un peu de pluie, du vent, et dans la forêt, il fait assez froid.
Vallehermoso
Autour de l'Embalse la Encantadora
Traversée du Lauresylve
Nous nous réchauffons dans le Bar de Las Hayas qui sert des plats typiques, toujours accompagnés de mojo rojo et mojo verde. Ensuite nous prenons le bus pour rentrer.
14 décembre: Los Chorros de Epina - Tazo - Cubaba - Alojera - Arure (Ruta 19)
De dernier jour de marche nous partons à la découverte du nord-ouest de l'île. Point de départ sont les "chorros de Epina" qui se trouve sur la route vers
Vallehermoso (nous prenons donc la même combinaison de bus qu'hier). De nombreuses légendes entourent ces sources. La légende veut que vous devriez boire aux sources dans un certain ordre pour
conquérir l'être cher: Les femmes devrait boire les sources paires de gauche à droite, et les hommes devraient boire les sources impaires. Une autre légende dit que le premier flux fournit la
santé, le deuxième amour, la troisième richesse.
Dans la première partie, on trouve de bels exemples de l’architecture traditionnelle rurale.
Une fois sortie de la région brumeuse de la forêt de laurier, nous arrivons à un sentier panoramique avec de belles vue et une température plus agréable.
Nous traversons le hameaux Tazo et Cubaba qui semblent se trouver au bout du monde. Les routes ne sont pas goudronnées, que des pistes de sables...Ici encore quelques exemples pour l'architecture rurale, ancienne et moderne côte à côte.
Jusqu'à Arure, nous traversons une vallée splendide où on peut voir quelques canaux d'irrigation en pierre qui rappellent les levadas sur Madeire (on trouve ce type de construction un peu partout sur La Gomera)
Arrivé à Alojera, nous faisons une petite pause avant d'attaquer la montée vers Arure. La première partie est parfois très raide mais nous somme récompensés par de belles vues. La deuxième partie, moins raide, un superbe sentier panoramique le long la falaise (Sujets au vertige s'abstenir!). Le chemin se termine au "Mirador ermita del Santo" qui donne aux personnes qui se déplacent en voiture la possibilité de savourer le panorama. Quand nous arrivons au bar El Jape, nous apprenons que le bus viens de passer. Mais nous ne devons pas attendre le prochain. Cette fois-ci, deux touristes en voiture nous proposent de nous ramener à La Puntilla.
15 décembre: Bain dans la mer - San Sebastian - Los Christianos
Comme notre vol demain est très tôt, nous devons nous rendre à Tenerife aujourd'hui. Nous devons quitter notre chambre à midi. Ça nous laisse le temps pour nous
baigner. L'Eau est plus chaude que nous avions pensé. Revenu à l'hôtel, nous avons encore la chance d'apercevoir une huppe fasciée dans le jardin. A 13 heures, nous prenons le bus pour aller à
San Sebastian, une traversée de l'île pour 5 euros par personnes avec de belles vues. Nous n'avons plus le temps pour visiter la ville, c'est pour une autre fois.